Fuite des cerveaux, de nouveaux chiffres affolants !

Fuite des cerveaux, de nouveaux chiffres affolants !

Les réseaux sociaux se sont enflammés après l’annonce du président du syndicat national des praticiens de la santé publique, Dr Lyes Merabet : 

1200 médecins algériens s’apprêtent à quitter le pays pour rejoindre des hôpitaux Français. 

Ce phénomène n’a pourtant rien de nouveau, mais avec la crise sanitaire et le manque cruel de personnel et de moyens dans nos hôpitaux, cette annonce sonne comme un coup de massue. 

La réponse très peu convaincante du ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid, n’a pas arrangé les choses. 

Selon lui, d'autres pays comme l’Égypte ou l’Inde connaissent le même phénomène. 

Mais le secteur de la santé n’est pas le seul touché par la fuite des cerveaux, le secteur informatique n’y échappe pas ! 

Il est même plus simple pour un informaticien de partir, en effet il n’a besoin de fournir aucune équivalence. 

Et avec l’évolution du monde du travail, les recruteurs font même l’impasse sur les diplômes et recrutent des autodidactes talentueux. 

Vous l’aurez compris cela offre encore plus d’opportunités pour nos compatriotes. 

Et pourtant ces profils pourraient très bien travailler avec des entreprises étrangères en full remote et continuer à vivre et à consommer en Algérie. 

Contribuant ainsi à l’économie du pays. 

Au-delà de cela, grâce aux compétences et méthodologies acquises ils pourraient former les prochaines générations, faire du consulting ou encore lancer de nouvelles startups. 

Mais les raisons qui les poussent à mettre les voiles ne sont pas que professionnelles.

Elles sont surtout d’ordre personnel, le mode de vie et les contraintes auxquelles ils sont exposés chaque jour sont le principal élément déclencheur.  

Chez trustme.work nous faisons de notre mieux pour convaincre nos talentueux profils de rester en Algérie,

En proposant des offres d’emploi attrayantes en full remote avec des entreprises étrangères. 

Mais cela ne suffit malheureusement pas, le fonctionnement du pays en général nécessite des changements.

En attendant, le ministre de la santé estime que le système de santé Algérien requiert une profonde réforme, le dossier est déjà sur la table du premier ministère a-t-il précisé.

Allez dire ça aux milliers de cerveaux algériens qui partiront en 2022.


 

Ajouté par: Yasmine Haddad le ٠٧ فبراير ٢٠٢٢

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